1. Contexte : AES vs CEDEAO
Le 29 janvier 2025, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont officiellement quitté la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), suite à un an de tensions politiques liées à des accusations d'influence française. Ces trois pays ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES), symboles à l’appui (drapeau, hymne, etc.).
2. GIABA : toujours solidaire, malgré tout
Le 19 juillet 2025, à Accra, le Comité ministériel du GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest) a voté à l’unanimité l’adhésion de ces trois pays AES comme membres non‑CEDEAO.
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💡 Pourquoi ? Maintenir la coopération contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
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L’accord sera désormais soumis au Conseil des ministres de la CEDEAO, puis à la Conférence de chefs d’État et de gouvernement pour validation finale.
3. Les implications importantes
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Ce statut unique — membres non‑CEDEAO du GIABA — garantit que la lutte contre les flux financiers illicites continue, malgré la rupture d’un cadre politique plus large.
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L’honneur revient à la Sierra‑Léone : son ministre des Finances prend la présidence du Comité ministériel, succédant au ministre nigérian de la Justice.
4. Pourquoi c’est un big deal
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✅ Continuité opérationnelle : pas de hiatus dans les programmes contre le blanchiment.
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🔗 Signal politique : même en dehors de la CEDEAO, la région sahélienne reste connectée aux mécanismes de gouvernance financière ouest-africains.
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👥 Message géopolitique clair : le CEDEAO affiche sa volonté de dépasser les tensions politiques pour coopérer sur des enjeux sécuritaires transnationaux.
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