Du 6 au 8 mai 2025, le Bénin a accueilli une mission d’évaluation internationale dans le cadre du deuxième cycle du mécanisme d’examen de l’application de la Convention des Nations unies contre la corruption. Un rendez-vous stratégique pour un pays qui place la lutte contre la corruption au Bénin au cœur de ses priorités de gouvernance.
Pendant trois jours, des experts venus de Suisse et de Gambie, avec l’appui technique de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), ont analysé les avancées du pays, mais aussi les défis encore à relever. L’exercice s’est déroulé dans un esprit de dialogue ouvert, rigoureux et constructif, salué par Olivier Charles Attindéhoun, Secrétaire général du Haut Commissariat à la prévention de la corruption.
« Notre pays a eu l’opportunité d’engager un dialogue transparent et enrichissant avec les experts internationaux », a-t-il souligné.
Un regard externe pour renforcer la gouvernance publique
Cette mission d’évaluation, prévue par la Convention des Nations unies, a permis au Bénin de :
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Revoir ses engagements internationaux en matière de lutte contre la corruption,
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Mettre en lumière les progrès réalisés, notamment sur la prévention,
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Identifier les lacunes à combler pour une gouvernance plus efficace,
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Bénéficier de recommandations concrètes d’experts internationaux.
Parmi les thématiques abordées : la transparence dans la gestion des ressources publiques, l’intégrité des agents de l’État, la participation citoyenne, et le rôle essentiel de la société civile dans la prévention des pratiques corruptives.
La lutte contre la corruption au Bénin : plus qu’un slogan, une politique
Dans une conjoncture marquée par des attentes croissantes en matière de bonne gouvernance, cette mission d’évaluation est bien plus qu’un exercice administratif. Elle confirme la volonté du Bénin de s’inscrire durablement dans une dynamique de réformes courageuses et structurantes.
« La prévention de la corruption est un chantier stratégique pour notre pays, dans le cadre de l’assainissement de la gouvernance publique voulu par le président Patrice Talon », a rappelé Olivier Charles Attindéhoun.
Et maintenant ?
Le Haut Commissariat à la prévention de la corruption, bras opérationnel de l’État sur ces questions, est déjà à pied d’œuvre pour traduire les recommandations en actions concrètes. Objectif : renforcer le cadre national, asseoir une culture de la redevabilité, et bâtir un Bénin plus intègre, plus juste et plus prospère.
Cette étape s’inscrit pleinement dans la trajectoire de transformation institutionnelle que le Bénin poursuit avec détermination. Car dans un monde où les standards de transparence évoluent vite, la lutte contre la corruption au Bénin n’est pas une option. C’est une priorité stratégique.
Ce que cela implique pour les professionnels de la conformité et du contrôle interne
Dans ce contexte, les experts en audit, gestion des risques, contrôle interne ou conformité doivent eux aussi s’adapter. Se spécialiser. Aller au-delà des généralités pour maîtriser les normes LBC/FT, les dispositifs anticorruption, et les outils de prévention.
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