Distributeurs de billets : l'Europe tourne la page, l'Afrique en retard ?

🧨 L’annonce choc : la fin des DAB en Europe

Plusieurs banques en France ont récemment annoncé la suppression progressive des distributeurs automatiques de billets (DAB). Objectif ? Automatiser davantage de services comme les dépôts d’espèces et les remises de chèques, tout en s’inscrivant dans les exigences de la nouvelle législation européenne anti-blanchiment.

Cette décision s’accompagne d’un durcissement des règles sur l’usage des espèces, avec un plafond fixé à 10 000 € pour les paiements en cash. Le message est clair : le numérique devient la norme, le liquide l’exception.

🏦 Une innovation qui laisse l’Afrique en retrait

Alors que l’Europe accélère la dématérialisation des services bancaires, l’Afrique semble, elle, jouer en mode replay. Hormis Ecobank, pionnière dans l’installation de guichets automatiques intelligents capables de prendre des dépôts, la majorité des institutions financières du continent restent dépendantes des anciens DAB, quand elles en disposent.

Cette dépendance au cash, combinée à des infrastructures souvent dépassées, freine l’inclusion financière, nuit à l’expérience client et ouvre un boulevard au blanchiment d’argent.

🚀 Une transformation indispensable

L’Afrique ne pourra pas rester longtemps à l’écart de cette dynamique. Il est impératif d’adopter des solutions numériques bancaires à la fois fiables, sécurisées et accessibles. Cela passe par :

• des investissements lourds dans les infrastructures technologiques,

• une formation accrue des acteurs,

• et un cadre réglementaire cohérent et prospectif.

💡 Conclusion : la fenêtre d’opportunité est là

La suppression des DAB en Europe envoie un signal fort : la modernisation bancaire n’est plus un choix, c’est une nécessité stratégique. L’Afrique peut en profiter pour sauter une étape, éviter les erreurs du passé, et bâtir un écosystème digital plus inclusif, plus sécurisé et surtout plus résilient face aux menaces de blanchiment.