Quand Harvard ferme ses portes aux étudiants étrangers : une alerte… et peut-être une opportunité pour l’Afrique

L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans le monde académique : l’administration Trump vient de décider qu’Harvard ne pourra plus recevoir d’étudiants étrangers. C'est décision fait suite à une mise en demeure de l'université de mettre en place un cadre qui ne favorise pas l'antisémitisme mais qui n'a pas été pris en considération.

Le message politique derrière cette décision est clair : les grandes universités américaines ne peuvent pas fonctionner à part du système. Mais les répercussions dépassent largement les États-Unis. Des milliers d’étudiants internationaux, dont de nombreux Africains, sont directement concernés.

Et si cette crise devenait un moment de bascule pour les écoles africaines ?

Un appel à réévaluer notre propre système académique, souvent sous-estimé, parfois sous-financé, mais riche en potentiel inexploité.

📌 Une décision qui secoue le monde académique

Harvard accueille chaque année plusieurs milliers d'étudiants internationaux, environ 6 800 étudiants étrangers. Pour beaucoup, y accéder représente l’aboutissement d’années d’efforts. En Afrique, cette ambition est encore plus forte, tant le prestige des universités américaines est perçu comme un sésame pour la réussite globale.

L'interdiction, même si elle ne concerne pour l’instant que Harvard, envoie un signal fort : les États-Unis peuvent fermer leurs portes, à tout moment, pour des raisons politiques.

🌍 Et si c'était l'heure des écoles africaines ?

Le réflexe naturel serait de s’alarmer. Mais une autre lecture est possible, plus stratégique : et si cette crise était aussi une opportunité ?

✅ Gagner en visibilité

Quand une institution aussi symbolique que Harvard est ébranlée, les regards peuvent – enfin – se tourner ailleurs. Les écoles africaines, souvent absentes des grands classements internationaux, peuvent profiter de ce moment pour se positionner comme des alternatives crédibles. Même si les universités françaises comme HEC restent très bien cotées.

✅ Favoriser la rétention des talents

Ceux qui envisageaient de partir peuvent reconsidérer leurs options locales. C’est une chance pour le continent de retenir ses meilleurs éléments – à condition, bien sûr, de leur proposer un environnement académique stimulant et tourné vers l’avenir. Pas de réchauffé de vieilles théories totalement dépassées !

✅ Créer une dynamique Sud-Sud

L’enseignement supérieur africain n’a pas à rester dépendant de l’Europe ou des États-Unis. Cette période peut accélérer la mise en réseau des institutions africaines, renforcer les collaborations et faire émerger un nouveau modèle d’excellence ancré dans nos réalités.

Mais restons lucides

L’effet d’aubaine reste conditionné à plusieurs facteurs :

• Les préjugés sur la qualité des diplômes africains persistent.

• Les infrastructures restent limitées dans beaucoup de pays.

• Le manque d’investissement public et privé freine la montée en qualité des écoles.

Il ne suffit pas que Harvard ferme ses portes. Il faut que les nôtres soient grandes ouvertes – et crédibles.

🎯 L’avenir se construit maintenant

La décision de l’administration Trump ne doit pas être lue uniquement comme un obstacle. Elle agit aussi comme un miroir tendu à nos systèmes éducatifs : Sommes-nous prêts à accueillir les talents que d’autres rejettent ?

En tout cas, même s'il 'est pas une université à part entière, la RiskFreen Academy reste ouverte pour fournir une formation de qualité en français pour les professionnels désireux de se former à la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LBC-FT-FP).

Pour les écoles africaines, l’heure n’est plus à la plainte ou à l’attente. C’est le moment de revoir leurs offres, de miser sur la qualité, le réseau et surtout de raconter leurs réussites avec fierté.

Les étudiants africains méritent plus qu’un plan B.

Ils méritent un système académique fort, moderne, et enraciné sur le continent.